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Croque la Vie au 19ème
Croque la Vie au 19ème
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5 mars 2013

...Epoque " Napoléon III"

PAR : JULIE HOULE
CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DES PATRIOTES
AVRIL 2003 RECHERCHE SUR LE STYLE NAPOLÉON III (1848 – 1870)

 

NAPOLÉON III (1848 – 1870)

 

 

S.M. l'Empereur
par S. Kleinberg


Le Style Napoléon III est l’un des plus singuliers qui soit : il n’y a rien ni dans les matériaux qu’il emploie, si dans les formes qu’il reproduit, ni dans l’ornementations qu’il utilise qui lui soit véritablement propre; tout chez lui, au contraire, est emprunté aux styles qui l’ont précédé; l’imitation va même bien souvent jusqu :à la simple copie sans aucun souci d’imagination créatrice.

Et pourtant ce style, apparemment si dénué d’originalité, possède une personnalité très caractéristique.
C’est qu’au lieu de tirer leur inspiration, d’une seule époque, les ébénistes, les tapissiers et les décorateurs du Second Empire ont puisé indistinctement, avec une exubérance joyeuse, à toutes les sources. Durant les vingt années que dure le règne de Napoléon III, le Gothique, le Renaissance, le Louis XV, le Louis XVI, le Regency, l’Art Chinois et l’Art Japonais sont à la mode, non pas successivement, mais presque simultanément. Il en résulte une richesse, un foisonnement, un éclectisme qui ne vont pas, certes, sans excès ni ridicule, mais qui donnent une impression attachante de recherche et de fertilité.

Ce style est du reste le reflet assez exact d’une époque fiévreuse qui croit venu le temps du triomphe de la science, de l’industrie et de la civilisation occidentale. »L’Europe commence à traiter le reste de la planète comme un réservoir de colonies. Le percement du canal de Suez symbolise la prééminence de l’homme blanc et des ses besoins commerciaux.

La philosophie positiviste d’Auguste Comte proclame la suprématie méthodique de la raison. Les recherches architecturales et archéologiques de Violet Le Duc ont l’ambition de glorifier la chrétienté. En Angleterre, le règne de la Reine Victoria s’annonce comme celui de la bonne conscience. En Amérique, la victoire des anti-esclavagistes, après la longue guerre de Sécession, est également interprété comme le triomphe définitif de la morale et de la justice.

Sous le déferlement de richesse que provoque l’ère industrielle, le bonheur paraît à portée de la main. Toute une société danse au galop sur des airs d’Offenbach, et rit aux éclats de Vaudeville de Labiche. Mérimée organise pour la cour des fêtes somptueuses et un peu vulgaires, mais aussi des divertissements plus raffinés.

D’autres grands artistes sont ignorés de cette société de jouisseurs. Flaubert est condamné, Baudelaire meurt presque inconnu, Claude Monet et les premiers impressionnistes font scandale.

Sous la proche du Baron Haussmann, Paris, éventré, et livré ;a la plus folle spéculation de son histoire. En quelques années, c ‘est une ville entière qui se ré-instruit. A meubler ces nouveaux hôtels et ces nouveaux appartements, les fabricants du faubourg Saint-Antoine et quelques grands ébénistes font fortune. Ils n’ont pas le temps d’innover. Ils remplacent la recherche par l’abondance et accumulent, pêle-mêle, les meubles les plus hétéroclites : cependant, sans le savoir, ils créent un style.

La prolifération des formes, l’imitation permanente des styles précédents, la création incessante de petits meubles aux usages nouveaux rendent impossible en recensement complet du mobilier de cette époque : nous n’évoquerons que les exemples les plus caractéristiques et les plus répandus.

Auparavant il faut toutefois noter que, dans son ensemble, tout l’ameublement de Second Empire subit trois influences prépondérantes, parfois distinctes, parfois mêlées : celles des styles Renaissance, Louis XV rocaille (c’est le rococo) et Louis XVI. Les deux premières sont interprétées assez librement. La troisième, sous l’impulsion du mécénat de l’Impératrice Eugénie, admiratrice éperdue de Marie-Antoinette, n’est qu’un pastiche pur et simple du Louis XVI : c’est le fameux `Louis-Impératrice¨.
Les matériaux et les techniques. Les ébénistes de l’époque n’innovent guère dans ces deux domaines : ils confirment la double tendance de l’époque précédente à l’emploi des bois foncé et à la mécanisation des techniques.

Les bois . 
Presque tout les bois d’ébénisterie sont employés pendant cette période. Quelques-uns cependant connaissent une faveur particulière. L’ébène est utilisée aussi bien pour les meubles d’inspiration Renaissance ou Louis XV que pour les imitations de Boulle; le pitchpin, bois jaunes à veines rougeâtres, que l’on commence à importer en grosses quantités d’Amérique du Nord, est le moins cher des bois exotiques; le poirier noirci, le bois de rose et la palissandre sont également très appréciés; toutefois, le bois laqué noir connaît la vaque la plus durable : il est surtout adopté pour les petits meubles à incrustations ou à décors peints.

Le papier mâché. 
Ce matériau , inventé et mis à la mode par les Anglais au début du siècle, est fabriqué en France à partir de 1850. C’est un composé de pâte à papier et de colle forte. Il n’est ni taillé, ni découpé mais moulé : ce qui permet la fabrication en série. Souvent incrusté de nacre, il est utilisé pour les sièges, les guéridons et quelques petits meubles. Sa fragilité explique sa rareté de nos jours.

Le papier cuir ou (cuir bouilli). 
C’est du cuir de vache cuit dans de l’eau jusqu’à ce qu’il durcisse, se rapproche sensiblement du papier mâché.

Le bronze doré. 
Les progrès de la technique (galvanoplastie) permettent d’en abaisser considérablement le prix de revient. Le bronze doré n’est plus seulement utilisé dans l’ornementation mais également pour la fabrication de certains meubles (tables, bibliothèque, lits…) Il prend souvent l’apparence du bambou.

La fonte. 
Ce matériau industriel que l’on commence à produire à bas prix, fait son apparition dans l’ameublement. On l’emploie pour des grands meubles d’apparat et, en particulier, pour les canapés, les lits et les piétements de certains guéridons.

Les techniques. 
L’utilisation des machines outils se généralise et s’applique à toutes les techniques artisanales : moulurage, placage, tournage, marqueterie… De nombreux meubles sont fabriqués à la chaîne, par éléments (montants, pieds, traverses, plateaux, ornementation) Toutefois, la qualité de la production de cette époque demeure encore dans l’ensemble d’un haut niveau. En outre certains ébénistes, fournisseurs de la cour Impériale, maintiennent les traditions de l’ébénisterie de luxe : les Frères Grohé, Henri Fourdinois, Maxime Charron, Alphonse Giroux, Jenselme sont parmi les signatures les plus (prisées) de cette période.

L’ornementation. 
Riche, parfois même exubérantes, elle utilise des techniques et des matériaux divers : -garnitures de bronze doré – incrustations de cuivre – étain – nacre et d’ivoire – bois dorés et sculptés – plaques de porcelaine appliquée – peinture sur bois – panneaux de bois laqué…
Seule la marqueterie, qui apparaît toutefois sur certains meubles, semble un peu en défaveur. Les thèmes obéissent à la fois aux influences des styles Renaissance, Louis XV et Louis XVI, au goût très vif de l’époque pour l’art de l’Extrême Orient et à la mode des nègres et des indiens. Le souci de l’authenticité des modèles anciens que l’on imite est parfois poussé très loin : c’est le cas du Louis XVI Impératrice. Les motifs sont donc d’une grande variété : des arabesques pour les incrustations inspirées de Boulle, des bouquets de fleurs (roses, fleur des champs ) pour le Louis XVI Impératrice, des oiseaux, des pagodes, des treillages et des personnages pour le mobilier de style oriental…
Les motifs les plus originaux sont, sans doute : les nègres-cariatides servant de supports à certains guéridons ou à certaines tables basses; les médaillons de porcelaine encadrés de bronze doré; les imitations de bambou ou de cordages de nombreux sièges.

Les lits. 
Généralement en ébène, en bois foncé, ou en fonte, ce sont des meubles lourds et imposants. Les plus nombreux sont à chevet droits ou enroulés, le chevet de tête étant nettement plus élevé que le chevet de pieds. Les pieds torsadés ou sculptés sont bas. L’ornementation s’inspire souvent de Boulle (marqueterie de cuivre et d’écaille et applications de bronze doré), du Louis XV rocaille (c’est le rococo) ou de l’Empire. On trouve aussi fréquemment des lits de style Renaissance, en noyer fauve ou chêne, avec un lourd baldaquin reposant sur des colonnes torses ou des cariatides.

Les tables, les guéridons et les consoles. 
Les grandes tables de salle à manger sont d’inspiration assez médiocre : on copie fidèlement les tables rondes Louis XVI ou Regency et, plus rarement, les (cartibulums, tables italiennes) de la Renaissance.
En revanche, l’époque Napoléon III marque une prédilection très nette pour les petites tables aux usages divers, les guéridons et les consoles. La plupart de ces meubles sont fabriqués en bois laqué noir, et décorés de peintures polychromes (des fleurs généralement, mais parfois des chinoiseries ou des rinceaux, Renaissance). Quelques-uns, particulièrement caractéristiques, méritent une mention spéciale.

Les travailleuses. 
Son plateau, de forme rectangulaire, peint ou incrusté, est monté sur des charnières. Il ouvre sur un petit coffre, parfois traité en marqueterie, qui repose sur quatre pieds hauts, fortement galbés et souvent réunis par une large entretoise formant un plateau.
La table basculante. Son plateau, rectangulaire ou rond, parfois ceinturé de cuivre, est fixé à l’aide de charnières sur une colonnette montée elle même sur un trépied finement découpé. L’ensemble est toujours richement décoré d’incrustations ou de peintures polychromes.

Les tables gigognes. 
Au pieds réunis par un ou deux entrejambes, sont conçues pour s’emboîter les unes dans les autres. Elles sont généralement au nombre de quatre et, plus rarement, de trois ou de cinq. Leurs plateaux rectangulaires sont décorés tantôt de manière identique, tantôt avec un thème qui varie sur chacune des tables : le plus souvent, un large médaillon entouré de guirlandes.

La table à jeu. 
Elle commence à ressembler à notre table à bridge actuelle. Le plateau, qui se replie sur lui-même par le milieu, est rectangulaire ou carré et recouvert de feutre; seul le bord est décoré d’incrustations ou de bouquets peints. La ceinture de la table est haute et très ornée. Les pieds sont du style Louis Xv ou Louis XVI.

Les guéridons. 
Les plus caractéristiques appartiennent à deux types très différents; les cariatides, à la lourde figure de bois sculpté (nègre ou indien le plus souvent), doré ou polychromes, sont représentées généralement à genoux ou courbés et supportant un petit plateau rond; - les guéridons `bambou`, petits meubles hauts, en bronze imitant le bambou, ont un ou plusieurs plateaux, en verre gravé ou en bois incrusté, également ceinturés de bambou ; les pieds sont grêles ou noueux. Il existe, en outre, de nombreux guéridons en bois noir ou en papier mâché incrusté, au plateau rond ou rectangulaire.

Les consoles. 
Les plus remarquables sont des meubles assez lourds, au long plateau rectangulaire reposant sur des cariatides. Certains sont traitées entièrement en bronze doré, d’autres en fonte peinte.

Les coiffeuses . 
Elles sont en général très ouvragés, ornées d’incrustations, de peintures ou de plaques de porcelaine. Le miroir fixé entre deux montants sculptés, est parfois surmonté d’un fronton.

Les tables de nuit. 
Montées sur de longs pieds fuselés ou tournés, les tables de nuit sont hautes et peuvent comporter un ou deux tiroirs ou seulement un simple petit placard. Le plateau est orné d’incrustations ou décoré de peinture laquée. Certains modèles sont munis d’un ou deux abattants.

Les bureaux et les secrétaires. 
Les grands bureaux, toujours sous l’influence du style Empire qui les avait mis à la mode, sont nombreux mais peu originaux.
Toutefois les ébénistes attachent de plus en plus d’importance aux facilités de classement : les tiroirs et les casiers deviennent plus nombreux. Plus intéressants sont les petits bureaux de dame dont les lignes évoquent le style Louis XV et dont l’ornementation est toujours d’un grand raffinement : le bronze imitations de bambou, les incrustations de nacre, la marqueterie, les applications de porcelaine – voir d’étain – sont utilisés pour décorer le plateau, la ceinture et les casiers, qui sont généralement assez nombreux. D’autres petits bureaux peints ou laqués, également assez nombreux, sont d’inspiration Louis XVI Impératrice.
Les secrétaires. Ils dérivent tous du modèle Louis XVI à abattant; leur ligne et leur aménagement intérieur subissent peu de transformation. Seule l’ornementation devient plus importante : ils sont souvent enrichis en haut et en bas par de hautes moulures saillantes, et décorés de lourds motifs de bronze doré. Certains sont munis de petites tablettes découpées.

Les commodes. 
La plupart sont inspirés de Boulle ou du style Louis XVI. Quelques-unes sont plus originales. Ce sont des meubles assez hauts (1,10 – 1,15), en ébène ou en bois laqué noir, à dessus de marbre. Deux vantaux, richement ornés d’incrustations ou de motifs de bronze doré en relief, ouvrent sur trois ou quatre tiroirs. Les pieds sont larges et droit en forme de sphère. Les montants et les angles sont souvent surchargés d’ornementation.
Les armoires. Hautes mais étroites, surmontées d’un large fronton découpé, les armoires Napoléon III ne comportent souvent qu’une seule porte revêtue d’un miroir ovale ou rectangulaire : elles ont médiocrement intéressé les ébénistes de l’époque .Elles sont le plus souvent traitées en bois laqué noir avec un décor polychrome peint ou incrusté. Leurs pieds sont en boule; leur soubassement ne comporte pas de tiroir.

Les bibliothèques. 
Bien qu’elle ait assez peu évolué depuis le début du style Louis-Philippe, la bibliothèque est un meuble typique de l’époque 
Napoléon III. Les modèles gothiques (dits aussi « à la cathédrale ») sont toujours très prisés.
On voir également apparaître des bibliothèques de bois laqué noir à deux corps : le corps du bas est fermé, celui du haut comporte deux ou trois portes vitrées ( et parfois grillages). L’ensemble, avec son ornementation très riche (moulures, bronze, incrustations et décors peints) est d’une grande lourdeur.

Les meubles à hauteur d’appui. 
Les meubles à hauteur d’appui ou meuble d’appui, sont très répandus. Ils tiennent à la fois de la commode et du buffet du bas. Ce sont souvent des meubles d’apparat destinés aux pièces de réception (entrées, salon), richement décorés, tantôt dans le style de Boulle, tantôt dans le style Louis XVI. Les devants de porte ont une ornementation particulièrement riche et soignée.

Les buffets. 
Ce sont des meubles qui, à cette époque, ne figurent plus d’ordinaire dans les demeures luxueuse où ils sont remplacés par des dressoirs ou des consoles. En revanche, dans les intérieurs bourgeois, on trouve souvent un buffet de style «Henri» dont la vogue durera presque jusqu’à la fin du siècle. Fabriqué en série – en chêne plutôt qu’en noyer – son ornementation sculptée en ronde bosse est particulièrement lourde et empâtée.

Les cabinets. 
L’imitation des styles de la Renaissance (français, italien et espagnol) produit quelques beaux cabinets, généralement de grandes dimensions et d’une excellente facture. La ligne générale du meuble (pieds, entre-jambes, caissons) et son agencement suivent assez fidèlement le modèle choisi. En revanche, l’ornementation est plus fantaisistes (thèmes religieux par exemple, ou laques d’inspiration orientale); l’ébène est souvent utilisée, de préférence au noyer ou au chêne des cabinets anciens.

Les sièges. 
Le Second Empire est par excellence l’époque des sièges. Jamais on n’inventera et on ne fabriqua autant de chaises, de fauteuils, de tabourets, de canapés et de poufs de toutes sortes. Certains modèles sont néanmoins des copies pures et simples (mais d’une grande qualité) de sièges Louis XV ou Louis XVI. Quelques ébénistes, travaillent pour la cour Impériale ou pour quelques riches dignitaires, se spécialisent dans la fabrication de ces pastiches qui sont parfois si bien exécutés qu’ils peuvent aujourd’hui encore tromper des amateurs avertis.
A savoir : vers 1860, on commence à fabriquer des sièges de rotin ou de manille, mais leur succès ne s’affirmera que quelques années plus tard : du début de la IIIe République (1871).

Les poufs. 
Sont par excellence, les meubles à la mode. Ils se présentent : - soit entièrement capitonnés et ornés d’un volant qui tombe jusqu’à terre pour cacher leur menuiserie;
- soit avec un plateau rembourré et quatre pieds courts en bois sculpté, réunis par deux entre jambes en X et représentant des cordes, du bambou ou de la rocaille.

Les tabourets. 
imitent parfois le style antique en X, mais le modèle le plus prisé se compose d’une figure sculpté (nègre, personnage mythologique) supportant un large coussin cabré capitonné.

Les confidents et les indiscrets. 
Sont les inventions du Second Empire. Les meubles confortables sont d’ordinaire généreusement capitonnés. Quelques-uns comportent des dossiers et des pieds de bois doré et sculpté.
Le confident. Est composé de deux «fauteuils» accolés et inversés, (capitonnés ou non), réunis par la traverse supérieure du dossier qui forme un S plus ou moins prononcé.
L’indiscret. Possède, par rapport au confident, un siège supplémentaire, perpendiculaire aux deux premiers. La traverse du dossier à la forme d’un hélice à trois pales.

Les canapés. 
Variés, ils sont à deux ou trois place de tous les styles (Louis XVI, Louis-Philippe…ou même dérivés du fauteuil crapaud).
La borne est le modèle le plus caractéristiques. Elle est composé de trois canapés à deux places, adossés autour d’un socle triangulaire dont le plateau supporte parfois un motif ornemental (bronze, céramique et bois doré) » Les dossiers sont largement évasés. La menuiserie est le plus souvent dissimulée par le capitonnage.
Les chaises. Il est difficile de dégager des caractères communs, hormis peut-être l’amenuisement de la ceinture qui est presque toujours moins haute que dans les styles précédents. Toutefois il faut noter certains modèles particulièrement répandus :
- Les chaises à dossier médaillon : 
le plateau du siège, canné, repose sur quatre pieds très légèrement courbés; le dossier, simple tour de médaillon, repose sur deux jambages.
Les chaises «bambou» : 
les pieds et les montants du dossier (en bois mais parfois même en bronze patiné) sont en imitation de bambou. Le plateau du siège et du dossier sont rectangulaires.
Les chaises «corde» : 
de ligne Louis XV ou Louis XVI, leurs pieds, leurs entretoises, leur ceinture et leur dossier sont en bois sculpté imitant les tresses et les nœuds d’une corde. Le plateau est recouvert de soie.
Les chaises «chinoises» :
en bois laqué noir et or avec des incrustations de nacre et d’ivoire, les chaises chinoises sont de formes très différente (le plus souvent basses et de structure rectiligne mais parfois plus hautes et de lignes Louis XV) »
Les «chauffeuses» : 
traitées en «bambou», en laqué noir, en papier mâché, en bois doré, ont un siège bas et un dossier rectangulaire également peu élevé. Le capitonnage du siège se termine parfois par des franges ou des glands traînant jusqu’au sol et masquant les pieds.
Les chaises à «capitons» : 
ce sont également des chaises basses, mais entièrement capitonnées (le bâti du meuble n’apparaît pas) et terminées par un volant de tissu qui dissimule entièrement les pieds.
Les chaises «charivari» :
en bois doré ou noir, ont une dossier à barreaux tournés; le siège est capitonné (elles se louent aujourd’hui pour les réceptions).
Les fauteuils. 
D’une façon générale, le Second Empire imite les fauteuils des styles précédents, mais on les trouvent légèrement abaissés et avec les bras et le siège proprement dit nettement évasés (dans le but de respecter les crinolines).
- Le capitonnage est très répandu : 
le fauteuil crapaud, apparu à l’époque Louis-Philippe est d’usage courant.
Le fauteuil gondole de style Empire est toujours en vogue.
les fauteuils de papier mâché, incrustés de nacre ou peints, imitent, en les caricaturant, les styles Louis XV ou Regency.

 

 

Définition de certains mots.
Cariatides :
n.f. caryatide : Statue féminine servant de support architectonique vertical.
Entretoise :
n.f. constr. Étrésillon horizontal placé entre deux pièces parallèles et perpendiculairement à celles-ci.
Galvanoplastie :
n.f. Procédé consistant à déposer par électrolyse une couche de métal sur un support métallique ou non, 
pour le recouvrir.
Manille :
n.m. Chanvre de Manille, ou manille : fibre tirée de l’abaca.
Pagodes :
n.f. Édifice religieux boudhiste, en Extrême-Orient. – Spécial. pavillon à toitures étagés de la Chine et du Japon.
Palissandre :
n.m. Bois lourd et dur, gris et rouge vif, à l’aspect veiné caractéristique, utilisé en ébénisterie et provenant de diverses espèces d’arbres d’Amérique tropicale et de Madagascar.
Vantaux :
C’est ni plus ni moins que des portes.

 

 

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