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Croque la Vie au 19ème

Croque la Vie au 19ème
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27 octobre 2013

Consécration de l'église St Nicolas Romans sur Isère

 

 

Samedi 26 octobre 2013

 

Consécration de l'église St Nicolas de Romans

en présence de l'évêque ...

 

 

 

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De nombreux ARMENIENS s'étaient donnés rendez-vous pour 

écouter la messe ....

 

 

 

 

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27 octobre 2013

Un vol .....pour toucher du doigt les reliefs de notre belle région de la drôme

 

 

 

Ce samedi ....surprise .... un avion venant d'Annecy 

est arrivé .......proche de la maison...pour ensuite un survol de 

notre belle région...

 

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Nous pouvons voir les pré-Alpes....25 mns de bonheur....

 

Expérience à renouveler !!!!

 

Merci l' Ami pour ce vol et toucher du doigt "la drôme des collines"

 

 

17 août 2013

Barjac se réveille...

 

Mercredi 14 Aout, arrivée à Barjac(le Gard)  pour le rendez vous bi annuel 

La Foire aux Antiquités de Barjac

Un plaisir de chercher,d'admirer les objets du passé...

Tôt le matin, idéal pour chiner....

 

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2 merveilleux Baigneurs : un nano et un Petitcollin....ont trouvé preneuse !!!

La collection s'agrandit....Avec de jolis bonnets en dentelle,.....

 

@ bientôt,

 

 

 

18 mai 2013

Cassis......

 

 

...Une journée très agréable et ensoleillée....

à 

CASSIS

 

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23 avril 2013

La MODE féminine au 19 ème

 

 

 

La mode féminine dans la seconde moitié du XIX èm est caractérisée par de grands changements. Chaque décennie (de 1860 à 1890) à sa silhouette qui lui est propre, une robe de 1860 n’a rien à voir avec une robe de 1875 par exemple, le corsage, la jupe, les chaussures, les chapeaux, tout change !

 

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23 avril 2013

La Comtesse de Castiglione viole Napoléon III

 

27 juin 1856. À 19 ans, la comtesse de Castiglione viole Napoléon III dans un bosquet.

 

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Espionne de Cavour, la belle Italienne ne fait qu'une bouchée de l'empereur, qui soutiendra effectivement Victor-Emmanuel II.

Viol avec consentement mutuel, c'est sans doute l'expression ad hoc pour qualifier le corps-à-corps entre Napoléon III et la comtesse de Castiglione dans les fourrés du parc de Saint-Cloud, le soir du 27 juin 1856. Les invités de l'empereur font semblant de ne s'apercevoir de rien, tandis que l'impératrice ne montre qu'une pâleur plus accentuée que d'habitude. Ce jour-là, l'empereur Napoléon III organise une fête intime et champêtre dans son coquet château de Villeneuve-l'Étang, situé au milieu du parc de Saint-Cloud. Les invités sont triés sur le volet. Mais celle qui est la plus chère aux yeux de l'hôte impérial porte le nom interminable de Virginia Elisabetta Luisa Carlotta Antonietta Teresa Maria Oldoini, comtesse de Castiglione par son mariage. 

À 19 ans, cette Italienne au tempérament ardent, récemment débarquée de Florence, passe pour la plus belle femme de son temps. Même ses pires ennemies, femmes, on l'entend bien, le reconnaissent. Elle s'est installée à Paris avec son époux sur ordre de Cavour, président du Conseil du royaume de Piémont-Sardaigne, qui lui a confié la mission de séduire Napoléon III. Cette Mata Hari doit convaincre l'empereur de soutenir Victor-Emmanuel II, roi de Piémont-Sardaigne, désireux d'unifier l'Italie. Pour Carlotta, tomber l'empereur des Français n'est qu'un jeu d'enfant. Il la remarque aussitôt et prie l'impératrice de lui faire parvenir une invitation pour sa petite fête. Le carton précise aux invitées d'y aller "en robe montante et en chapeau, parce qu'on s'y promènera sur le lac et dans un parc".

Tenues provocantes

Non seulement Carlotta est magnifique, mais elle porte des tenues si provocantes que même Madonna en rougirait. À Villeneuve, Napoléon III et ses invités la voient débarquer revêtue d'une ébouriffante robe transparente à rendre fou d'amour même Gilbert Montagné. "Ingénieuse au suprême degré à attirer et à retenir l'attention sur elle, elle était, ce soir-là, tout en mousseline transparente, avec un chapeau garni d'une auréole de marabouts blancs, et sa chevelure avait l'air de ne pouvoir être comprimée, tant elle s'étalait sur ses épaules", note la comtesse Stéphanie de Tascher de La Pagerie. Ange irréel, magnifique objet du désir : ce soir-là, les autres femmes savent qu'elles pourraient se mettre à poil en dansant la rumba que les hommes ne les remarqueraient même pas. Tous, Napoléon III le premier, ont le regard d'un enfant découvrant un sucre d'orge. Carlotta sait qu'elle les tient. Son attitude se fait plus hautaine et distante. Son corps s'offre à tous les regards, mais son visage manifeste un froid mépris. C'est sa marque de fabrique : exhiber, mais rester froide comme un glaçon d'avant le réchauffement climatique.

La soirée commence par de la musique et la représentation des choeurs du Conservatoire, elle se poursuit par un feu d'artifice, puis vient le souper. Comme le temps est agréable, les invités se dispersent pour effectuer des promenades en barque sur le lac. La comtesse de Castiglione passe à l'attaque, elle se dirige vers l'empereur, qui n'attend que cela, pour l'inviter à partager son esquif. Sous l'oeil étonné des autres invités, le couple s'éloigne de la rive. On les voit aborder la petite île située au milieu de la pièce d'eau et disparaître jusqu'à 3 heures du matin.

Sourire béat

Chacun imagine parfaitement ce qui se passe sur l'île. L'empereur et la comtesse ne sont certainement pas en train de chercher des champignons, où alors le seul qu'elle trouve a une forme inhabituelle. Quand le couple finit par réapparaître, on remarque aussitôt la mise de la jeune femme, "un peu chiffonnée". À leur vue, l'impératrice pâlit de rage, alors que, sans aucune gêne, Virginia arbore un sourire béat. Au contraire, elle veut montrer l'image de la femme satisfaite et comblée. Elle manifeste, écrit un témoin, "la grâce d'un adorable abandon". 

Plus personne n'ignore qu'elle est devenue cette nuit-là la maîtresse de l'empereur. C'est elle qui règne désormais, et non plus l'Espagnole, la Montijo. Au cours des mois suivants, l'Italienne assoit son ascendant sur son amant pour la plus grande satisfaction de Cavour. Seulement, la jeune femme n'a pas la victoire modeste. Plus elle règne sur le coeur de Napoléon, plus elle snobe le reste de la cour. C'est à peine si elle sourit, si elle répond quand on lui adresse la parole. Au point de se rendre antipathique à tout le monde. Elle vit largement au-dessus des moyens, recevant des fonds secrets de son amant. La liaison fait scandale, elle s'en fiche. Son époux le comte veut la raisonner, elle s'en moque. Pourtant, son attitude imbuvable finit par lasser même l'empereur. Celui-ci est déjà passé à la suivante, la comtesse Walewska. Aussi se débarrasse-t-il de la pétasse italienne d'une manière peu glorieuse.

Amour dans les sous-bois

Un nuit d'avril 1857 qu'il sort de chez la comtesse, Napoléon III échappe à une tentative d'assassinat organisée par trois carbonari italiens. Ils sont rapidement arrêtés. Leur nationalité italienne s'étale dans les journaux. Aussitôt la complicité de la comtesse est évoquée, alors que, bien entendu, elle n'est strictement pour rien dans cette histoire. Deux jours plus tard, elle est officiellement expulsée de France par des agents secrets en possession d'un décret signé par le ministre de l'Intérieur. Napoléon III a laissé faire. 

Quelques semaines plus tard, la belle tentera un come-back à la cour, c'est un fiasco. Son mari en profite pour l'abandonner, retourner en Italie et vendre toutes ses possessions pour rembourser les dettes faites par son épouse. Le 21 juillet 1858, Napoléon III et le comte de Cavour, président du Conseil du royaume de Piémont-Sardaigne, se rencontrent dans la cité thermale de Plombières-les-Bains, dans les Vosges, pour préparer un accord d'entraide entre la France et le Piémont-Sardaigne. Les Autrichiens devront évacuer une partie de l'Italie du Nord, Victor-Emmanuel II avancera vers l'unification de son pays, et la France recevra le comté de Nice et le duché de Savoie pour sa peine. La Castiglione n'est pas totalement étrangère à ce morceau d'histoire. Comme quoi l'amour dans les sous-bois peut servir de grandes causes.

23 avril 2013

NAPOLEON III et les femmes

 

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Louis-Napoléon Bonaparte, qui partage avec N. Sarkozy la particularité d’avoir été célibataire  pendant son mandat de président de la République,  a eu une vie très dissolue dans l’ensemble, et  se comporta de manière tout à fait indigne avec les quelques femmes qui l’aimèrent et lui rendirent service.  Certes à l’époque il n’y avait pas les journaux « people », mais nous savons quand même beaucoup de choses qui ont été rapportées par des familiers après la mort de Napoléon III en 1873.

La première de ces femmes importantes dans la vie de Louis-Napoléon Bonaparte fut …sa mère, la reine Hortense, fille de Joséphine, femme de Louis, roi de Hollande par la grâce de son frère. Cette femme, la séduction même, fut aux dires des historiens de l’Empire la seule personne capable de galvaniser le parti bonapartiste, une fois l’empereur Napoléon 1er déchu. C’est sur elle que reposait les espoirs de ceux qui espéraient un retour de l’Empire, et elle fit le choix de son fils pour accomplir cette mission.

Elle lui a notamment enseigné l’art et la méthode pour tromper une nation et séduire son peuple, au moyen « d’un art des princes consistant à faire miroiter des phrases de manière à ce que par un phénomène d’optique, elles fassent voir au peuple tout ce qui leur plaît ». Par ailleurs, redoutable négociatrice, elle obtint la grâce de Louis-Philippe, pour son fils condamné à une peine d’emprisonnement perpétuel, suite à une tentative de soulèvement en 1836.

Les autres femmes qui comptèrent dans la vie de Louis-Napoléon furent  plutôt des « samaritaines », dont il se servit pour assouvir ses desseins y compris les plus farfelus. Après plusieurs aventures, il rencontra en Italie une certaine Madame Gordon, déjà veuve, actrice d’un certain mérite et qui ne manquait pas de beauté. Même si la dame était méfiante, Louis-Napoléon  l’enveloppa dans un tel réseau de séduction et de promesses que la belle finit par succomber. Il est vrai que le nom de Bonaparte ne pouvait qu’aider Louis-Napoléon à faire miroiter à la séduisante, mais finalement naïve actrice, amour et surtout gloire et renommée, au point de lui faire abandonner une carrière qui lui permis de gagner une belle petite fortune.

Celle-ci  sera dilapidée dans la misérable affaire de Strasbourg (1836), où Louis-Napoléon Bonaparte essaya de se faire proclamer empereur et de renverser Louis-Philippe. Les historiens diront de Madame Gordon qu’elle était à la fois une généreuse amie, une maîtresse aimante, un adroit émissaire et une conspiratrice courageuse. Cela ne l’empêcha pas de finir sa vie presque dans le dénuement, Louis-Napoléon Bonaparte la laissant mourir seule à l’hôpital Beaujon à Paris, si l’on en croit Hyppolite Magen, un des historiens du second Empire.

Ensuite il y eut Miss Howard, dont il est dit « dans les mémoires secrets du 19è siècle » qu’elle fut, pour le futur empereur, une véritable providence. Il avait rencontré cette femme, à la fois belle et fortunée, à Londres où  Louis-Napoléon Bonaparte s’était établi après avoir été obligé de quitter la Suisse. C’est  elle qui fournit une bonne partie de l’argent nécessaire à la nouvelle tentative de prise du pouvoir par Louis-Napoléon Bonaparte, tentative qui comme la précédente se terminera par un fiasco retentissant (Boulogne 1840.).

Au cours de la préparation du coup d’Etat du 2 décembre 1851, Miss Howard avancera de nouveau une très grosse somme à Louis-Napoléon Bonaparte, à l’époque président de la République. Pour la remercier de ses services, Miss Howard recevra de Napoléon III, une fois empereur, un titre de comtesse et la propriété du château de Beauregard que Madame de Montespan, l’une des favorites de Louis XIV, avait fait bâtir.

De plus, elle se verra remettre (aux frais de la France) une somme de  5 450 000 francs en remboursement des sommes avancées auparavant.  C’était bien le moins que l’empereur  puisse faire, comme disaient ses amis, compte tenu des services rendus. Elle avait même contribué  à élever les enfants que le futur empereur  avait eus de sa blanchisseuse, quand il avait été enfermé au fort de Ham en 1840. Pour autant, tout cela sera insuffisant pour en faire une impératrice.

En effet l’orgueil de Napoléon III lui commandait d’épouser une femme issue de la haute noblesse. Il jeta d’abord son dévolu sur la fille du prince Wasa de la maison Holstein. Ensuite, il fit quelques tentatives auprès du prince Hohenzollern (famille impériale allemande). Alors faute de pouvoir s’allier avec ces familles, il choisit tout simplement l’amour avec Eugénie de Montijo, comtesse de Teba. En effet, cela faisait quelques temps que l’empereur s’était épris de cette jeune fille andalouse, dont la mère était écossaise et qui était dotée d’une magnifique chevelure blonde.

Mademoiselle de Montijo se distinguait par les grâces qu’avaient ses costumes du 18è siècle, mais aussi par son intrépidité d’écuyère. Par ailleurs, elle refusait de céder aux avances de Napoleon III tant qu’ils ne seraient pas mariés. Les amis les plus intimes de l’empereur essayèrent de le détourner du projet de mariage qu’il formait avec Eugénie, mais rien n’y fit et le mariage eut lieu le 29 janvier 1853. Cette union dura jusqu’à la mort de Napoléon III, en tout vingt ans.

L’impératrice ressuscita les fastes de la Cour, notamment avec les fêtes de Compiègne. Elle se comporta avec dignité dans son rôle d’impératrice, même  si son entourage s’amusait de ses tocades. Elle avait un avis sur tout et sur tout le monde, et pour le faire adopter elle instrumentalisait son mari. D’ailleurs, au fur et à mesure que ce dernier prenait de l’âge, il lui cédait de plus en plus souvent, plutôt comme à une persécutrice dont on veut se débarrasser que comme à une sage conseillère. L’impératrice était de son temps : elle aimait les modes, les arts. Elle était, comme nous dirions aujourd’hui, assez people. Les journaux, les chroniques, les revues de mode donnaient les détails les plus minutieux sur ses toilettes.

Sa culture était assez limitée, même si elle faisait semblant de se piquer de littérature. Dépourvue de sens politique, elle se croyait à la tête d’un grand parti au fur et à mesure que la santé de l’empereur déclinait. Et surtout, son obsession était d’assurer la survie de la dynastie. Pour mémoire, rappelons que Napoléon III et  Eugénie eurent un fils, le prince impérial, né le 16 mars 1856 ( tué par les Zoulous lors  d’une patrouille dans le bush en Afrique du Sud (1879).

Ce désir d’assurer la succession de l’empereur avec son fils la conduira à provoquer la guerre avec la Prusse en 1870, alors que la France n’était pas prête. Mais l’impératrice Eugénie sera aussi la première à dire au moment où les troupes prussiennes enfonçaient les lignes françaises, qu’avant de sauver la dynastie, il fallait sauver la France. Il y avait quand même de la dignité dans cette affirmation.

Voilà un petit résumé de la vie sentimentale de Napoléon III qui eut, évidemment,  beaucoup d’autres maîtresses, totalement sans intérêt pour les historiens, mis à part peut-être celle que l’on appelait la Castiglione, d’une très grande beauté, qui avait plutôt un rôle d’entremetteuse et dont le rôle sera déterminant dans la décision de Napoléon III d’aider l’Italie à faire son unité. En fait j’ai voulu seulement parler des quelques femmes qui ont eu une réelle influence dans sa vie. Le peuple était-il au courant de toutes ces frasques ? Non, parce qu’à l’époque on n’évoquait pas ces évènements. Si le monarque découchait, personne n’en savait rien, à part les proches qui fermaient les yeux. Ce fut le cas ensuite, le respect de la vie privée étant dû aussi à ceux qui nous gouvernent…à condition de ne pas jeter en pâture leur domaine privé, sous peine de voir la presse à sensation s’emparer du sujet.

23 avril 2013

Les hommes s'habillaient....

 

 

Comment s’habillaient les hommes ?

 

Antoine Froment en 1897 - DR

Antoine Froment en 1897 

Il y a eu peu d’évolution dans le costume masculin tout au long du XIXème siècle mais on peut dégager des grandes tendances dans la mode de l’époque. Le début du XIXèmesiècle a vu naître le dandy, portant jaquette et chapeau haut de forme et c’est dans cette tradition que la toilette masculine évolue.

Les hommes portent des costumes sombres (noir, gris, bruns ou bleus) généralement coupés dans des lainages comme de la flanelle. Il portent un pantalon à taille haute, une chemise et un gilet.
Pour sortir, ils ajoutent un manteau ample à bavolet ou une redingote et un chapeau. Le chapeau devient un peu moins haut et large qu’au siècle précédent.
La bourgeoisie se distinguait des hommes plus modestes par des différences subtiles, comme la qualité des tissus et les accessoires : un revers de col brodé ou orné d’une rangée de boutonnières, une montre à chaînette d’or, une canne à pommeau sculpté ou gants de chevreau faisait toute la différence. 

Il existe assez peu de témoignages de l’habit masculin, en comparaison avec les innombrables représentations de la femme, source continuelle d’inspiration auprès des artistes peintres. Mais on peut observer des témoignages plus directs de la mode de cette époque grâce à la démocratisation de la photographie. Elle nous fournit aujourd’hui des preuves peut-être plus véridiques, car elles ne passent ni par l’œil d’un artiste, ni par les déformations dues aux critères de beauté d’un magazine de mode.
Les portraits de famille photographiques s’ajoutent aux portraits peints.

Galerie de photos d’hommes :

 

 

Galerie de gravures de mode masculines :

Galerie de peintures représentant des hommes :

23 avril 2013

LEXIQUE DU CHAPEAU

 

 

PETIT LEXIQUE DU CHAPEAU :


BOLIVAR : Mode créée vers 1820. Il tire son nom du chapeau haut de forme à larges bords
que portait Simon Antonio Bolivar qui, entré à Bogota en juin 1819, en devint le président et
le dictateur militaire. On en créa un chapeau évasé qui devint un "bolivar".


BORSALINO : Chapeau créé en 1857 par Guisepe Borsalino, de la maison Borsalino. C'est
un chapeau de feutre qui fut très vite adopté par tous les élégants italiens.


CANOTIER : Chapeau à bords plats et étroits, le plus souvent en paille, qui fut adopté à la
fin du siècle dernier par les adeptes du canotage. Coiffure masculine à l'origine, elle fut
ensuite portée par les femmes.


CAPELINE : A l'origine chapeau de chasse féminin, c'est aujourd'hui une coiffe à larges
bords, souvent en paille ou en matière légère.


CHARLOTTE : Coiffe d'intérieur qui recouvre entièrement la chevelure. Bordée de dentelle
ou d'un volant, elle est réalisée dans des matériaux souples et légers (dentelle, tulle, ...).

FALUCHE : De velours noir, la faluche est le béret que portent les étudiants. Rarement 

portée de nos jours, elle était ornée de rubans ou d'insignes de couleur qui désignait la Faculté 

ou le Collège.


HENNIN : Coiffure en cône dont la pointe peut s'élever jusqu'à 60 cm et est ornée d'un long
voile descendant dans le dos appelé flocard. En vogue au XVème siècle, le hennin, qui faisait
partie des coiffures à cornes, a été condamné par l'Eglise.


MANTILLE : Fichu en dentelle, en tulle brodé ou en soie, de couleur noire en général, la
mantille fut introduite en Espagne en 1721 par les dames d'honneur de l'infante.


MELON : Il est apparu pour la première fois sous le Second Empire. Chapeau masculin, en
feutre rigide, rond et bombé, il est généralement de couleur noire. De couleur grise, il
accompagne les tenues "habillées".


PANAMA : Chapeau de légende, le panama est fabriqué avec la feuille du latanier, arbre
poussant dans les forêts de la république de Panama. Coiffe d'été en paille large et souple qui
fut très en vogue au siècle dernier, elle prit le nom de panama en 1865.

23 avril 2013

CHAPEAU CLAQUE OU GIBUS

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CHAPEAU CLAQUE OU GIBUS

Mis au point en 1823 par Gibus, l'inventeur à qui l'on doit aussi les classeurs à anneaux, le chapeau claque ou le gibus est unchapeau issu d'une invention française qui reprend l'idée des chapeaux-bras du xviiie siècle que l'on peut porter sous le bras, c'est-à-dire le bicorne. C'est un haut-de-forme qui s'aplatit et se relève à l'aide de ressorts mécaniques. Lorsque le chapeau est plié, un coup de pouce suffit pour qu'il reprenne sa forme. En 1828, la gent masculine estime qu'il « faut toute l'autorité de la mode pour que cette coiffure soit admise : le feutre n'étant point gommé s'amollit et prend les formes les plus bizarres ». Finalement, l'aspect pratique du Gibus sera reconnu et très prisé lors des raouts et des voyages.

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